lundi 23 mai 2016

LA MÉCANIQUE DE VOL

LA MÉCANIQUE DE VOL

Le principe est relativement simple : une aile en forme de delta, est autostable quand elle vole. Le pilotage « pendulaire » se fait avec peu d’effort. Le pilote est allongé la tête au vent dans un harnais intégral profilé, fixé sur le squelette solide de l’aile, au point d’accrochage au milieu de la voile. Le « trapèze » avec ses deux montants et sa barre de contrôle permet au pilote par l’effort de ses bras de se décaler sur les côtés et d’avant en arrière pour déplacer le centre de gravité par rapport au centre de portance de l’aile delta ce qui engendre un léger vrillage des ailes, suffisant pour induire un virage ou une accélération.
Cela crée un mode de pilotage très intuitif par déplacements simple du corps du pilote.

Sur l’évolution « rigide », le pilotage est tout différent et se fait sans gros effort à l’aide de gouvernes intégrées à l’aile. Elles s’actionnent par des cables par déplacement latéral du « trapèze ».
Quel que soit le type d’aile utilisé, conformément aux principes du vol libre, le décollage et l’atterrissage se font à pied, en portant cet aéronef léger. Le décollage le plus courant avec un deltaplane s’effectue depuis un point situé en hauteur, une simple colline ou une dune pouvant suffire. Contrairement aux idées reçues une rampe n’est pas indispensable mais facilite souvent la course d’élan. Plus l’inclinaison de la pente ou de la rampe est grande, moins le pilote devra courir.

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